Biographie

Il a suffit d’un stage B.A.F.A. le formateur jouait du diato et le thème du stage s’intitulait « Traditions Populaires »

Et voilà , je suis tombé en amour pour cet instrument.

Aussitôt le fameux 2915 acheté et la chance d’avoir à côté de chez moi le CMT de Ris Orangis, c’est la rencontre de deux personnalités attachantes, Jean Christophe Lequerré et Gilles Poutoux . Ces deux passionnés et superbes diatonistes m’ont fait avancer à grands pas.

Mon cheminement m’a fait croiser, Serge Desaunay, Bernard Lasbleiz, Marc Peronne, et le grand Philippe Bruneau … ça calme …

C’est la découverte de nouveaux répertoires, de nouveaux mondes, c’est le mouvement folk des année 70/80, porté sans doute par une manière de vivre et une philosophie libertaire, hippie … ça marque.

Découverte des traditions populaires, des musiques du monde.

Oui le Monde … grâce à une petite boite avec des boutons.

L’apprentissage de cet instrument se fait beaucoup dans le milieu associatif, par les chemins de traverses, le diato commence à faire son entrée dans les conservatoires, un D.E. de musiques traditionnelles a été créé, pour ma part l’apprentissage s’est fait avec les rencontres cités plus haut , un cheminement assez solitaire et autodidacte, une génération de défricheur on dit, le temps ou le diato recommençait une nouvelle carrière, les instruments et les pédagogies se mettaient de nouveau sur leur 31. L’aventure pouvait commencer.

Alors cette biographie ?

Jean Luc Larive a commencé le diatonique en 1982, reconnu pour son jeu fin, simple, précis et pourtant énergique, pour son sens de l’écoute, il a joué dans de nombreux groupes folk/trad et aussi dans le domaine du conte et du théâtre tant amateur que professionnel.

On aime son respect et son rapport à la danse, lui-même danseur, le bal est un domaine qu’il affectionne …

En s’appuyant sur une licence en Science de l’Education, sur une pédagogie qu’il invente et adapte, il anime depuis 1989,  ateliers et stages à travers la France et notamment au Centre des Musiques Traditionnelles de Ris Orangis (CMT) au Centre Culturel Occitan du Rouergue et au conservatoire municipal d’Elancourt.

 Passionné par l’objet accordéon il s’est formé à l’accordage (à l’ITEMM) et fabrique depuis les années 2000 différents modèles, souvent sur mesure.